J10 - Ronda

4 décembre 2019 · carnetdebord · 3 minutes de lecture

Ce matin, je m’éloigne de la côte pour m’enfoncer dans les montagnes en direction de Ronda. Je commence par traverser la ville côté Espagnol de Gibraltar, La Linea, et je jette un dernier coup d’oeil au rocher. Ca, et l’activité portuaire impressionnante de la baie qui est remplie de porte conteneurs et de tankers. D’ailleurs, le GPS me fait traverser une rafinnerie juste au bord de la mer.

Rapidement, je sort de cette aglération, et je recroise le chemin du TET, qui propose de monter jusqu’à Ronda par les pistes. J’hésite, et finalement je garde un peu la route. Je me fais doubler pr une armée de 1200GS (c’est décidement la seule moto que je croise !), et alors que je croise à nouveau la trace du TET, je décide cette fois-ci de le suivre. Bonne pioche : au bout de 500m, je suis complètement perdu au milieu des champs (ici, c’est plus de l’élevage apparemment), avec de super paysages.

Dés qu'on arrive sur les pistes, on en prends plein les yeux
Dés qu'on arrive sur les pistes, on en prends plein les yeux

Je continue un peu, et la trace part vers la droite dans une espèce de bourbier. Très peu pour moi, je garde ma piste qui rattrape la route de toute à l’heure, et la trace du TET finit par la rattraper aussi. On commence vraiment à grimper, et j’ai le droit à une super séquence de route de montagne à virage bien propre avec des paysages magnifiques.

Jugez plutôt
Jugez plutôt

On traverse une petite ville, et alors que les virages reprennent, la trace emprunte une piste sur la droite, je décide de suivre. Encore une bonne pioche, puisque vont suivre des dizaines de kilomètres de piste bien propre à travers des paysages impressionnants.

Encore les pistes
Encore les pistes

En passant sur l’autre versant de la montagne, c’est un peu plus humide mais pas trop gras : je ne suis jamais pris en défaut avec ma petite roue avant de 17 et mes pneus à crampons bien gonflés pour de la route. Je continue sur les pistes et profite vraiment du tracé, sans croiser grand monde. On croise juste quelques locaux en 4x4. J’ai quand même fini par me faire une grosse bande de copains !

Finalement, pas si désertes les pistes !
Finalement, pas si désertes les pistes !

Bon, pour être honnête, ils avaient pas vraiment l’air heureux de me voir. Et surtout pas les 3 chiens qui les gardaient. Je finis par les dépasser sans croiser de berger, et après encore quelques kilomêtre, je rattrape la route.

À partir de là, c’est 50km de route de montagne bien serrée jusqu’à Ronda. J’ai enfin pu enlever les picots sur le côté de mes pneux neufs ! Que du plaisir.

Ensuite, petite pause à Ronda. La ville est une forteresse perchée sur une falaise et coupée en deux par un ravin de 50 ou 100 mêtres. Mes photos ne permettent pas vraiment de se rendre compte, mais c’est très impressionnant.

Le pont de Ronda, vue de haut
Le pont de Ronda, vue de haut
Et vue d'en bas
Et vue d'en bas

Il ne me restera qu’à descendre jusqu’à Malaga par la route : des champs d’oliviers à perte de vue pendant 80 kilomètres, et quelques jolis grands espaces. J’atterit dans mon AirBnB, et j’aurais même le temps d’aller jusqu’à la plage avant la nuit.

Le port de Malaga
Le port de Malaga
D'après les locaux, on peut se garer là...
D'après les locaux, on peut se garer là...
Tags #espagne #tet