Aujourd’hui, départ de Jerez avec en ligne de mire Gibraltar, et les côtes marocaines. Un rapide coup d’oeil à la ville en partant, elle vaut quand même le coup d’oeil.
Les premiers kilomètres n’ont pas beaucoup d’intêret : il s’agit de tracer vers le sud. Plein d’essence et autoroute.
Alors que l’autoroute se transforme en nationale, je rattrape le tracé du TET sur ma gauche. Je prends gauche toute par la première piste venue et je traverse le champ d’éoliennes. Il y a des vaches en liberté (!!!) et je confirme que j’ai bien le droit de passer avec une locale qui était ici. Elle m’explique que beaucoup de rapaces vivent ici et que, lorsque les éoliennes les tuent, elle est chargée de les arrêter (les éoliennes, pas les oiseaux…).
J’ouvre la barrière, et je passe. Quelques kilomètre plus loin, je rejoins donc le TET et c’est rapidement hyper gras. Autant le chemin technique pour les éoliennes était super bien entretenu, autant là, je fais surtout du jardinage sur 3 kilomètres avant que le tracé ne rejoiognent la route. Il a visiblement beaucoup plut ces derniers temps ici, et je pense que si j’avais vraiment suivi le TET sur ces sections, ca aurait été compliqué, c’est beaucoup moins sec que ce que j’aurais imaginé.
Retour sur la nationale donc, et direction Tarifa, tout au bout de la corne de Gibraltar et avant même d’arriver là bas, c’est magnifique. On voit les côtes Marocaines comme si elles étaient juste là, tout proche ! Bon, ce qui est décevent, c’est que sur les photos on se rend pas bien compte, mais il faut me croire sur parole, c’est vraiment pas loin !
Du coup, déjeuner sur la jetée de Tarifa. Il faut savoir que c’est aussi un super spot de surf apparement. Après Tarifa, je remonte en direction de Gibraltar, mais après même pas 10km, je fais une pause photo sur le belvédère.
J’ai croisé deux motards Russes qui ont adoré Caceres et Cadiz, et qui vont à Ronda, comme moi demain. Départ du belvédère, et je descends sur Algésiras en suivant les deux 1200GS Russes. On apercoit rapidement le rocher de Gibraltar, c’est très impressionnant. Avant ca, traversée d’Algésiras pas très palpitante : c’est une grande ville, avec ses bouchons. Je savais pas trop s’il était permis de faire du remonte file en Espagne, mais comme j’ai vu un Forza le faire, j’ai suivi !
Je contourne la baie et je commence enfin à descendre en direction de Gibraltar. Normalement, je vais en Angleterre ! Le passage de la frontière se fait sans accroc avec juste un garde frontière Espagnol puis Anglais qui regarde tout le monde.
Le truc marrant, c’est qu’après la frontière on traverse… l’aéroport de Gibraltar ! Comme c’est pas grand et pas très plat, ils ont collé les pistes parallèle à la frontière, donc les voitures traversent les pistes, et quand un avion approche, feu rouge, on laisse passer l’avion.
Ensuite, une fois entré, ca ressemble un peu à Monaco, en moins riche. Première déception, on ne roule pas à gauche comme les vrais Anglais… Je traverse la ville jusqu’à l’extrème sud et m’arrête à nouveau pour comtempler les côtes Africaines qui sont toujours juste à portée de main.
Retour par l’autre côté du rocher (qui fait définitivement penser à celui de Monaco) puis je retraverse la frontière, avec un peu d’attente cette fois, puis j’arrive à l’hôtel.
